La forêt urbaine

Bénéfices environnementaux

Amélioration de la biodiversité

Choisir de planter une grande variété d’essences différentes est un premier pas pour améliorer la diversité biologique en milieu urbain. Cette diversité d’essences fournira à son tour gîte et couvert à de nombreuses espèces animales, dont les insectes pollinisateurs.

Captation du carbone atmosphérique

Les arbres jouent un rôle primordial dans la captation du CO2 de l’atmosphère. Les végétaux utilisent et transforment le gaz carbonique pour construire leurs tissus tout au long de leur croissance. Certaines espèces peuvent, par exemple, fixer près de 120 kg de carbone sur une période de 50 ans, soit environ 2,5 kg par an.

Amélioration de la qualité de l’air

Ils captent aussi les particules fines en suspension dans l’air, les métaux lourds, les poussières, les composés organiques volatils et divers polluants atmosphériques nocifs.

Rétention des eaux

Les arbres captent l’eau de pluie et diminuent ainsi la quantité des eaux usées devant être traitées dans les usines d’épuration, ce qui limite aussi les épisodes de débordements du réseau pluvial résultant de la minéralisation du sol.

Décontamination des sols

Le système racinaire des arbres assure la présence de micro-organismes, champignons, bactéries et insectes qui font la richesse des sols et qui peuvent contribuer à leur dépollution. De plus, le système racinaire des arbres permet de diminuer l’érosion des sols et la pollution des cours d’eau qui s’y rattache.

Création d’îlots de fraîcheur

Les arbres sont de véritables climatiseurs naturels, permettant d’abaisser la température de l’air de 2 à 8 degrés Celsius :

Bénéfices sociétaux

Amélioration de la santé

De plus en plus d’études démontrent que vivre à proximité d’espaces verts urbains peut améliorer la santé physique et mentale, notamment en réduisant les problèmes de pression artérielle élevée et de stress. Par exemple, après une exposition de seulement 3 minutes à des arbres, la pression sanguine et la tension musculaire sont réduites (François Reeves, santé environnementale, Planète cœur, Jean-Coutu).

Renforcement de l’esprit de communauté

Dans une démarche globale d’aménagement du territoire, les projets de verdissement favorisent l’appropriation des lieux et la création de liens entre les gens du milieu, les espaces publics et les institutions.

Esthétisme

Les arbres sont un élément architectural à part entière. Ils délimitent les espaces, embellissent les rues et les quartiers et permettent d’isoler une zone résidentielle d’une voie de circulation importante ou d’une zone fortement industrialisée.

Les défis de la forêt urbaine

Les stress subis par les arbres en milieu urbain

Le vent :

Les villes Nord-Américaines, de par leur configuration linéaire, créent des couloirs de vents qui peuvent altérer la croissance des arbres.

La sécheresse :

Entourés le plus souvent par des surfaces minérales qui empêchent la rétention des eaux de pluie par le sol sous-jacent, les arbres en milieu urbain sont plus exposés à la sécheresse qu’un arbre en parc ou en forêt.

Les sels de déglaçage :

En calcifiant le sol, ceux-ci peuvent endommager les racines et compromettre le développement des arbres.

Les stress mécaniques :

Les déneigeuses, tondeuses, coupes-bordures et autres équipements peuvent causer des blessures directes aux arbres, mais également contribuer à la compaction des sols et des racines.

Les espèces exotiques envahissantes :

Déjà en situation de stress en raison de tous les défis énumérés plus haut et poussant souvent isolément, les arbres vivant en milieu urbain sont plus sensibles aux ravageurs et aux maladies de toutes sortes. Leur système immunitaire est plus faible, leur réseau de communication avec leurs congénères est déficient ou absent et la configuration des villes favorise la dispersion des insectes et des maladies. Lieu de commerce, les grandes villes sont aussi souvent aux premières loges en ce qui concerne l’apparition d’espèces exotiques envahissantes nuisibles.

Les bonnes pratiques

Choix des essences :

Une sélection d’essences appropriées au milieu urbain en général et aux sites de plantation en particulier permettra d’obtenir une meilleure résistance aux enjeux énumérés plus haut.

Choix des calibres :

Même si certains sites plus protégés permettent la plantation de calibres plus petits, nous sommes ici loin des techniques utilisées dans la reforestation en milieu naturel. Souvent un calibre minimal de 35 mm de diamètre s’impose afin d’assurer la survie des arbres.

Diversification des essences :

Plus la diversité est grande, plus la forêt urbaine sera résiliente face aux différentes perturbations, notamment celles causées par les insectes ravageurs (environ 200 variétés d’arbres à travers nos projets).

Diversification des strates végétales :

La plantation d’autres végétaux comme des arbustes ou des vivaces autour des arbres permettra d’enrichir le sol et de conserver son humidité plus longtemps.

Plantation de style boisé :

Il est démontré que les arbres grandissent mieux ensemble et peuvent même s’échanger des nutriments par les racines.

Imiter la nature :

C’est souvent un gage de succès que de recréer autant que possible les conditions (composition, structure et processus) auxquelles les arbres se sont adaptés par sélection naturelle au fil des milliers d’années de leur évolution.

Entretien et arrosage :

Une fois bien implantés, les arbres requièrent peu d’entretien. Durant les deux années suivant la plantation, un entretien ponctuel et un arrosage régulier sont effectués afin de favoriser la reprise et l’implantation.

Pour en savoir plus sur nos stratégies de verdissement à Montréal, c’est ici!
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